Recours collectif de 15 millions $ demandé
Épuisés par le bruit en provenance du nouveau Centre universitaire de Santé McGill (CUSM), des résidents ont déposé une demande de recours collectif pouvant atteindre 15 millions $.
Cela fait un an que plusieurs résidents du secteur se plaignent du bruit émis par le système de ventilation du nouvel hôpital, plusieurs devant dormir les fenêtres fermées même par grande température.
«SNC Lavalin s’était engagée à trouver une solution en mars cette année, mais le bruit ne cesse pas», souligne Marc Felgar, un des instigateurs de la demande de recours collectif.
Il ajoute que plusieurs tests ont été faits et que le bruit dépasse les normes de la Ville de Montréal et de Westmount.
Travaux en cours
De son côté, le CUSM affirme que des travaux majeurs ont été réalisés en janvier dernier pour améliorer la circulation d’air. La charge et la pression ont également été réduites sur les dispositifs de ventilation et le système d’extraction d’air.
L’hôpital ajoute que SNC-Lavalin, Pomerleau Verreault Consortium et Silentec experts ont entamé une deuxième phase de travaux.
Pour l’instant, ceux-ci impliquent des consultations, des études et des simulations informatiques.
La prochaine étape consistera à conduire plusieurs lectures acoustiques et mécaniques pour évaluer les améliorations, indique-t-on.
De son côté, Marc Felgar, dont la chambre et l’arrière de la maison sont face à l’hôpital, affirme que le bruit n’a pas changé depuis l’été dernier.
«Nous avons dû fermer les fenêtres même s'il faisait 28 degrés en fin de semaine. L’équipement de l’hôpital est fait pour des zones industrielles, pas résidentielles, c’est ce que les ingénieurs ont dit», affirme-t-il.
Environ un an
Le recours collectif veut viser 3 000 résidents de Westmount et de l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, pour des dommages réclamés de 5 000 $ par année.
Si le recours est autorisé, la firme d’avocat Sylvestre, Fafard, Painchaud compte demander au tribunal une ordonnance pour faire cesser le bruit.
Me Catherine Sylvestre précise qu’un an devrait s’écouler avant qu’un juge se positionne.