Un potager biologique sur le toit d’une épicerie | 24 heures
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Un potager biologique sur le toit d’une épicerie

Les clients d’une épicerie de l’arrondissement Saint-Laurent peuvent maintenant manger des légumes biologiques cultivés sur le toit du commerce.

Un potager urbain a élu domicile sur le toit du IGA extra Famille Duchemin où plus d’une trentaine sortes de légumes, fruits et fines herbes poussent au gré des saisons.

Frédéric T. Muckle / 24H

L’entreprise La ligne verte a installé le toit vert et loue l’espace du IGA pour cultiver le potager et vendre ses légumes à l’épicerie ainsi qu’au marché Atwater et au marché du Faubourg.

Le toit vert a nécessité un investissement d'environ 250 000$ de la part du IGA.

 

Pour Richard Duchemin, l’un des propriétaires de l’épicerie, cette initiative d’agriculture urbaine donne à l’épicerie l’opportunité d’offrir des produits réellement locaux à leur clientèle depuis maintenant 1 mois.

Frédéric T. Muckle / 24H

« La tendance est au local puis nous, on le fait encore plus que tout le monde puisque c’est sur le toit », explique-t-il.

Un projet « de grande envergure »

Lorsque l’épicerie de la famille Duchemin a déménagé en 2016 dans le local qu’il occupe présentement sur le boulevard Henri-Bourassa, l’arrondissement a demandé que le commerce se dote d’un toit vert à 50% selon ses exigences d’urbanisme.

Plutôt que s’en tenir à un toit à moitié vert, l’administration de l’épicerie en collaboration avec La ligne verte a décidé de réaliser l’ambitieux projet de potager urbain qui est aujourd’hui le plus grand du genre au pays avec sa superficie de 25 000 pieds carrés, l’équivalent d’un tiers de terrain de football, en plus d’être le seul exemple canadien d’un marchand d’alimentation vendant des produits poussant sur son toit.

Pour Tim Murphy, le chargé de projet et l’un des deux maraîchers travaillant pour La ligne verte sur le potager, il est bien pratique de travailler en collaboration avec une épicerie.

Frédéric T. Muckle / 24H

Par exemple, les maraichers n’ont qu’à demander pour avoir leurs couteaux de récolte habilement aiguisés par le boucher du supermarché et c’est le département du prêt-à-manger qui a fourni les contenants dans lesquels les maraîchers ont coulé du béton et planté des supports nécessaires aux plantes montantes.

Patrice Godin, un des fondateurs de La ligne verte a expliqué qu’ils s’attendaient à avoir des pertes du côté financier cette année étant donné qu’ils ont commencé le projet plus tard que prévu, mais estime que le projet sera rentable dès l’année prochaine.

Selon Pierre St-Laurent, le vice-président exécutif au Québec de la compagnie Sobeys qui possède la marque des supermarchés IGA, il n’est pas impossible que d’autres projets de potagers urbains voient le jour ailleurs au pays.

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