Tristan et sa vie rocam-boylesque | 24 heures
/tabloid

Tristan et sa vie rocam-boylesque

Image principale de l'article Tristan et sa vie rocam-boylesque

Tristan a des soirées assez mouvementées. De jour, il passe plutôt inaperçu dans les rues de Montréal. Bandana, jeans, t-shirt simple, rien ne vous laisserait deviner que le soir venu, il enfile bas résille, corset et paillettes dans le but de divertir les foules. 

Tristan est un artiste « boylesque », une contraction des mots « boy » et « burlesque ». Avec son visage lourdement fardé et sa barbe de feu, il prend d’assaut les salles de spectacles de la ville pour défendre sa vision de la masculinité. 

Lorsque Tristan monte sur la scène, ce n’est pas juste pour faire un show de lip-sync ou de danse, mais aussi pour exprimer sa sexualité et bousculer l’imaginaire des spectateurs en leur offrant une vision d’un homme sexy et fier de l’être. 

Cet natif de l’Île-du-Prince-Édouard est heureux d’avoir trouvé à Montréal un environnement où il peut vivre pleinement son identité tout en se faisant un peu d’argent. 

Il lui arrive parfois de se buter à quelques commentaires haineux sur les réseaux sociaux, mais Tristan a compris il y a longtemps qu’il valait mieux concentrer ses énergies sur son art plutôt que de nourir les trolls. 

Nous l’avons rencontré au Wiggle Room, sur la rue Saint-Laurent à Montréal, à quelques heures de son plus récent spectacle afin d’en apprendre plus sur sa passion inusitée. 

À lire aussi

Vous pourriez aimer

En collaboration avec nos partenaires