[VIDÉO] Coronavirus : les survivalistes avaient déjà tout prévu
Prêts pour tenir le plus longtemps possible en situation de catastrophe, les survivalistes du Québec ont aujourd’hui l'impression d’avoir anticipé la crise du coronavirus.
«J'ai tout pour subvenir aux besoins de ma famille. Je suis complètement préparé à ce genre de situation», affirme Mathieu Montaroux, qui se définit comme un «spécialiste en survie urbaine».
L’automne dernier, Tabloïd l’avait rencontré pour mieux comprendre son mode de vie «prepper», un dérivé du mot préparés. Ces derniers anticipent les catastrophes en stockant de la nourriture, de l’eau et de l'équipement de soin.
En ce temps de crise, Mathieu Montaroux se désole que de nombreux Québécois n’aient pas la préparation de base pour faire face aux catastrophes.
«Le simple fait d’avoir des réserves de nourriture, un extincteur et une trousse de premiers soins ne semble pas passer par la tête du citoyen moyen», déplore-t-il.
Mathieu Montaroux affirme qu'il a chez lui assez de provisions pour survivre un mois avec sa famille. Si jamais les épiceries en venaient à fermer et que sa réserve tombait à sec, il se rendrait à son chalet où il trouverait des provisions pour trois semaines supplémentaires.
«Je n’aurais pas à m’exposer à d’autres personnes possiblement contaminées dans les supermarchés, explique-t-il. Je suis certain de ne pas me retrouver devant des étagères vides. Je n’ai pas non plus besoin de l’aide du gouvernement.»
Inondations printanières
Si les crues printanières se répètent cette année, plusieurs Québécois risquent de voir leur terrain inondé au cours des prochains mois, rappelle M. Montaroux.
«Ce qui est surprenant, c’est qu’il y en a qui ont été inondés trois ou quatre fois dans les dernières années et qui restent, malgré tout, mal outillées pour faire face à la situation. Ils attendent l’aide gouvernementale, comme s’ils n’avaient aucun moyen de prévenir la situation», explique l’homme qui vit à Trois-Rivières.
«Si tout le monde était mieux préparé, le gouvernement aurait plus de temps pour s’occuper du véritable problème», ajoute-t-il.