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Le copropriétaire du restaurant Joe Beef appelle à la désobéissance civile

Le copropriétaire du restaurant Joe Beef, David McMillan, appelle à la désobéissance civile. Ce dernier est mécontent de l'inaction du gouvernement Legault quant au règlement interdisant aux restaurateurs la vente d'alcool sans repas.
Daniel Mahon

Le copropriétaire du restaurant Joe Beef, David McMillan, appelle à la désobéissance civile. Ce dernier est mécontent de l'inaction du gouvernement Legault quant au règlement interdisant aux restaurateurs la vente d'alcool sans repas.

Découragé par l'inaction du gouvernement Legault quant à une réforme des permis d'alcool, le copropriétaire et chef du restaurant Joe Beef, David McMillan, appelle à la désobéissance civile.

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Le chef, copropriétaire de divers autres établissements montréalais comme le Vin Papillon, le Liverpool House et le McKiernan, propose aux restaurateurs de vendre une bouteille de vin sans l'accompagner d'un plat, ce qui est présentement proscrit par le gouvernement. Il les invite aussi à prendre une photo avec le mot-clé #ouvreznoscaves.

Dans une lettre ouverte publiée dans le quotidien anglais Montreal Gazette mercredi, M. McMillan affirmait qu'il croyait plus sécuritaire d'acheter du vin au restaurant, qui se convertirait en marchand de vin, plutôt que de faire la file à la SAQ et de risquer d'être contaminé. «Je ne peux pas comprendre comment et pourquoi je dois écrire ce message à la veille de la période des Fêtes. C'est une solution facile et évidente qui est en retard de huit mois.»

«Si je vends une bouteille de vin à un client sans nourriture, ça fait de moi un contrevenant et met en péril mon permis d'alcool», a-t-il aussi déploré.

Québec a récemment déposé le projet de loi 72 permettant aux restaurateurs de vendre de l'alcool avec un repas avec les services de livraison tels Doordash ou Uber Eats, mais il n'a pas encore été adopté. La Fédération canadienne des entreprises indépendantes (FCEI) souhaitait d'ailleurs son adoption immédiate et souhaitait que cela puisse être élargi à ceux qui ne servent pas de repas.

Au moment d'écrire ces lignes, le 24 Heures était toujours en attente de la réaction de M. McMillan.

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