Découvrez Teenadultt, l’illustratrice montréalaise qui lève le poing bien haut | 24 heures
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Découvrez Teenadultt, l’illustratrice montréalaise qui lève le poing bien haut

Image principale de l'article Teenadultt, l’illustratrice qui lève le poing
Joël Lemay / Agence QMI

Teenadultt, c’est le surnom Instagram de l’illustratrice montréalaise Kezna Dalz. C’est elle qui signe la page frontispice de cette édition du nouveau 24 heures.

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Pour cette Québécoise de 24 ans, art et militantisme sont indissociables. C’est l’actualité qui inspire la majeure partie de ses œuvres colorées et bienveillantes, mais surtout en phase avec ses valeurs inclusives. Voici trois sujets qui la touchent particulièrement et qui lui donnent envie d’agripper ses pinceaux. 

Le racisme  

Kezna suit l’actualité de près et le mouvement #BlackLivesMatter teinte son travail. Le poing levé dans son illustration à la Une du 24 heures représente justement les combats qu’il reste à mener, mais aussi les petites victoires.  

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«Pour la Une du 24 heures, j’ai fait un personnage avec un poing levé à cause du Mois de l’histoire des Noirs. Il sourit parce que je ne veux pas non plus que les personnes noires soient vues comme des gens qui doivent militer en tout temps. Ça peut aussi être un poing levé parce qu’il célèbre quelque chose, parce qu'il est content. C’est un peu un mélange des deux.» 

Les violences sexuelles  

Son affiche pour la manifestation contre les violences sexuelles du 19 juillet 2020 au parc Lafontaine a beaucoup circulé. C’était sa façon d’ajouter sa voix au mouvement #MoiAussi.  

«En tant que jeune femme noire, le défi que j’ai depuis toujours c’est de continuer à me battre pour mes convictions et de pas m’effacer. Je réalise que les personnes racisées et les personnes noires, on parfois la manie de se diminuer pour ne pas prendre trop de place.»   

La représentativité  

Kezna Dalz vient de faire paraître son tout premier livre aux côtés de l’autrice Shanice Nicole. Le titre? Dear Black Girls ou «chères filles noires», si on devait le traduire en français. C’est vraiment le livre qu’elle aurait voulu tenir entre ses mains lorsqu’elle était enfant. 

«Les œuvres littéraires jeunesse de mon enfance ne présentaient pas la diversité, mais, on dirait qu’on est moins conscients de ces choses-là en grandissant même si on ressent une forme d’inconfort ou un genre de tristesse. On regarde des livres, des émissions ou des films en se disant ‘’c’est divertissant, c’est cool, l’histoire est incroyable, mais je ne me reconnais pas du tout dedans.’’»  

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