Le coup est lancé pour la saison de golf
Aux premiers rayons du printemps de samedi, une centaine de golfeurs se sont donné rendez-vous au champ de pratique du Golf UFO de Laval pour frapper leurs premières balles de l’année devant un tapis de neige.
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Venus entre amis pour pratiquer leur swing ou pour profiter du soleil, de nombreux golfeurs sont arrivés le sac sur l’épaule, heureux de retrouver les verts... synthétiques pour l’instant.
«Je suis le seul en Amérique du Nord qui ouvre sur la neige», se vante Normand St-Germain, propriétaire du Centre de golf UFO ainsi que du Club de golf Le Marthelinois à Trois-Rivières et du Club de golf Glendale à Mirabel.
Les 140 postes de frappe étaient tous occupés par des amateurs qui se distanciaient naturellement par la menace d’un coup de bâton, ce qui créait une bulle autour des joueurs.
Si l’habit ne fait pas le moine, l’uniforme du golfeur était remplacé par une tuque ou un chandail à capuchon, fort utiles pour la journée de samedi où les températures n’ont pas dépassé les 10° Celsius dans la région de Montréal.
Prêt à commencer la saison
Améliorer son swing, réduire son nombre de coups ou atteindre le 100 verges, les golfeurs avaient tous une liste d’objectifs pour la saison 2021. Toutes les personnes rencontrées se retrouvaient pour la première fois de l’année dans un centre de golf.
Les cousins De Sousa jouent depuis qu’ils sont petits et la compétition semblait déjà bien installée. «On va venir chaque fin de semaine. On est compétitifs les deux ensemble», dit Philippe, un sourire en coin, à son cousin Emmanuel.
Les claquements d’impacts entre les balles et les bâtons résonnaient à chaque seconde parsemant le terrain de balles quasiment invisibles sur le sol blanc.
«La balle est dure à suivre, marmonne Benoît Véronneau concentré sur sa frappe. C’est à cause de la neige et le soleil est fort» dit-il, entouré de ses deux amis venus discuter et prendre conseil pour la saison qui débute.
Bien que la chaleur de l’été n’est pas encore tout à fait installée, le plaisir n’a pas manqué à André Martin et Raymonde Roy qui avaient hâte de retourner sur le terrain. «On est passionnés! On fait presque 100 games par année», indique Mme Roy. C’est le fun quand tu vois ta balle partir».
Les septuagénaires se réjouissent que les mesures gouvernementales n’empêchent pas la tenue de leur activité sportive. «On est chanceux d’être dans les sports qui peuvent être pratiqués», reconnaît Mme Roy.
Son mari ne cache pas son excitation pour les beaux jours d’été. «Les terrains de golf, c’est beau, c’est fleuri, c’est vert, c’est apaisant», rêve M. Martin.
Pour la famille Lemay, le golf est autant une activité intergénérationnelle avec les grands-parents qu’une façon de sortir de la maison et de marcher à l’extérieur. Ça a tous ces avantages, énumère Christian Lemay. «Quand on joue au golf avec un ado, il passe quatre heures sans qu’il touche à son cellulaire. Ça n’arrive jamais!» s’exclame le père qui était accompagné de son fils Phénix.