Le stress de la pandémie t’empêche de dormir? C’est normal
Le stress et l’anxiété s’invitent jusque dans votre chambre à coucher? Sachez que c’est tout à fait normal. La Dre Janick Coutu, psychologue, vous explique pourquoi et vous donne quelques trucs pour réconcilier sa relation avec son lit.
Difficulté à s’endormir, réveils fréquents durant la nuit, se réveiller avant son cadran : voilà les symptômes les plus courants de l’insomnie. Vous vous reconnaissez? Vous êtes loin d’être le seul. Avant l’arrivée du virus, 25 % à 30 % des Canadiens disaient mal dormir. Ce chiffre est monté à près de 50 % depuis.
La pandémie et le confinement expliquent en partie cette hausse draconienne : l’anxiété et le stress ont augmenté, on passe de plus en plus de temps sur nos écrans, on perd nos repères dans notre quotidien, etc.
Le problème, c’est que la pandémie créé une anxiété parfois sans qu'on en ait conscience. Le cerveau est encore en train de s’adapter au contexte de pandémie et est encore en mode «danger». Pas super pour bien dormir.
Alors, que faire?
Pour mieux dormir, certaines solutions sont simples à mettre en place. Il est recommandé de se lever à la même heure (même le week-end!) ou d’avoir la même routine chaque soir.
Et quand le marchand de sable ne veut pas passer, inutile de lutter : autant se lever, lire un peu, faire des exercices de méditation pour ensuite retenter de s’endormir.
En fait, l'insomnie, c'est un peu comme des sables mouvants, explique la Dre Janick Coutu : «Ça peut être un réflexe de se débattre, mais ça empire la situation.»