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Dire non à la F1 pour se consacrer à l'environnement

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Crédit photo: Marc-Olivier Bécotte / Crédit montage: Sébastien Dorion

Au Québec, 40 % des émissions de gaz à effet de serre relatives au transport proviennent des véhicules lourds. Heureusement, la compagnie québécoise Effenco veille à réduire ce taux et elle se démarque aujourd’hui dans une dizaine de pays. 

L’histoire commence en 2004, en pleine course de chars... David Arsenault et ses comparses de l’École de technologie supérieure s’impliquent dans la Formule SAE. C’est une compétition internationale particulièrement populaire dans les facultés de génie mécanique. En gros, il s’agit de concevoir une voiture monoplace de haute performance et de courser avec celle-ci. Malgré quelques déboires techniques, David se démarque. Et pas rien qu’un peu.

« Après mon bac, on m’a offert de travailler en Formule 1, en Angleterre. Par contre, je voyais les changements climatiques se profiler et... travailler sur une auto qui brûlait du gaz, ça ne matchait pas ! C’était le fun, mais l’aspect “conscience environnementale” n’était pas au rendez-vous. Alors, pourquoi ne pas essayer de résoudre le plus grand défi de l’humanité, à la place ? » raconte-t-il.

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Contrer la pollution

En 2006 nait donc Effenco, une entreprise vouée à réduire la pollution. Plus précisément celle émise par les véhicules lourds à caractère vocationnel comme les bétonnières, les camions à nacelle ou à ordures. Pourquoi eux ? « Parce qu’un véhicule lourd, c’est l’équivalent de 20 voitures de passagers », résume David Arsenault. Une image assez claire, oui... 

Dès 2007, le président de l’entreprise obtient l’une des bourses Pierre-Péladeau de 30 000 $, offerte par Québecor. Puis, les choses déboulent ! À une époque où on parle encore relativement peu de véhicules électriques, Effenco imagine un système pour transformer les moteurs des grands pollueurs. Système aujourd’hui déployé ici, aux États-Unis, au Chili, en Norvège, en Angleterre, en Irlande, en France, au Maroc, en Hollande, en Suisse et en Italie !

Pour savoir comment percer le marché international avec autant d’efficacité (ou encore comment lever dix millions de dollars, malgré une pandémie mondiale !), ne manquez surtout pas le quatrième épisode de Sur un 10 cents, un balado dans lequel on apprend à se virer de bord en affaires.

Chaque jeudi, retrouvez un nouvel épisode du balado Sur un dix cents sur le site du 24 heures.

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