AddÉnergie : assumer son ambition | 24 heures
/sur-un-10-cents

AddÉnergie : assumer son ambition

Image principale de l'article AddÉnergie : assumer son ambition
Crédit photo: Marc-Olivier Bécotte / Crédit montage: Sébastien Dorion

Louis Tremblay trippait sur les voitures électriques à une époque où le commun des mortels croyait encore qu’il s’agissait de karts de golf. Aujourd’hui, il est chef de file dans l’industrie de la recharge. Portrait d’un homme qui a toujours su où il s’en allait !

Advienne que pourra

En 2004, comme bien des jeunes en génie électrique, Louis Tremblay s’est impliqué dans la Formule SAE — une course de voitures conçues par des étudiants. « C’est là que je suis tombé en amour avec le véhicule électrique », avoue-t-il. Or, à l’époque, ce domaine était moins populaire qu’aujourd’hui...

« Plus je m’informais, plus je réalisais que ce qui inquiétait les gens, c’était l’autonomie. “Comment on va se recharger ?” Je suis devenu convaincu que s’il n’y avait pas de réseau de recharge, les véhicules électriques ne prendraient jamais leur envol. J’ai donc voulu déployer le réseau qui donnerait confiance aux conducteurs et qui leur permettrait d’emboiter le pas vers la mobilité électrique. » 

• À lire aussi: Dire non à la F1 pour se consacrer à l'environnement

• À lire aussi: Puzzle Medical Devices : révolutionner un domaine qu’on ne connait même pas !

En 2006, Louis Tremblay se lance en affaires. Il devient président et chef de la direction d’AddÉnergie. L’entreprise opère des réseaux de recharge pour véhicules électriques, dont FLO, le plus vaste au pays ! Aujourd’hui, en plus de développer des logiciels et des applications de gestion, elle fabrique ses propres bornes de recharge. L’ambition de Louis Tremblay a payé, même si elle a longtemps été incomprise...

« Au tout début, ma femme me supportait, mais je ne sais pas si elle y croyait vraiment ! Tout le monde autour de moi se posait des questions... », se souvient l’entrepreneur. 

En fait, ce qui est venu changer la donne, c’est le premier prix des Bourses Pierre-Péladeau, offert par Québecor, en 2009. « À partir ce moment-là, des gens à qui j’avais parlé de mon entreprise une centaine de fois ont commencé à m’écouter plutôt qu’à m’entendre. » On portait attention au rêveur parce qu’on savait qu’il faisait dorénavant sa marque... 

Pour connaître les conseils de Louis Tremblay (et découvrir la nature de la toute première compagnie qu’il a fondée... à 11 ans !), je vous invite à écouter la série balado Sur un 10 cents

Chaque jeudi, retrouvez un nouvel épisode du balado Sur un dix cents sur le site du 24 heures.

Sur le même sujet