Match du Canadien : les policiers seront 2000 dans les rues de Montréal lundi soir | 24 heures
/bref

Match du Canadien : les policiers seront 2000 dans les rues de Montréal lundi soir

Image principale de l'article Les policiers seront 2000 à Montréal lundi soir
Photo AFP

Il y aura pas moins de 2000 policiers dans les rues de Montréal lundi soir, alors que le Canadien affrontera au Centre Bell le Lightning de Tampa Bay, un match qui pourrait bien signer l'élimination du CH, qui s'est rendu en finale de la Coupe Stanley pour la première fois depuis 1993.

• À lire aussi: Le pouvoir rassembleur du hockey : quand les seules couleurs qui comptent sont Bleu-Blanc-Rouge

• À lire aussi: 10 500 spectateurs au Centre Bell: la Santé publique dit non au Canadien

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) n’avait pas assez d’effectifs pour enrayer le grabuge au centre-ville le 24 juin, et il met les bouchées doubles pour lundi.

Le SPVM a même demandé l’aide de la Sûreté du Québec (SQ) pour regarnir ses effectifs. 

MARIO BEAUREGARD / AGENCE QMI

La SQ mobilisera près de 400 policiers au centre-ville de Montréal afin de pallier les débordements semblables à ceux survenus le 24 juin lors de la victoire du Canadien en finale de conférence contre les Golden Knights de Las Vegas. 

Au total, pour le quatrième match de la série, il y aura près de 2000 policiers prêts à intervenir au centre-ville de Montréal, à la place des Festivals et à l’Esplanade du Parc olympique, où les matchs du Canadien sont retransmis sur écran géant. 

• À lire aussi: En finale de la Coupe Stanley: des ventes records de chandails du Canadien

Cafouillage du 24 juin

Parmi eux, 175 agents spécialisés formeront cinq ou six pelotons prêts à intervenir. Environ 200 policiers de la SQ iraient aussi appuyer les membres du SPVM déjà sur place. Personne ne veut revivre ce que plusieurs officiers qualifient de «cafouillage du 24 juin». 

Photo Agence QMI, Sidney Dagenais

«On a failli l’échapper, cette soirée-là», raconte un membre du groupe d’intervention du SPVM présent lors des débordements du dernier match gagné par le CH. «Nos policiers se sont fait encercler et nous n’avions pas assez d’effectifs.» 

«On était tellement mal organisés que nos policiers antiémeutes ont même lancé les gaz contre leurs propres collègues des postes de quartier», raconte un cadre de la police montréalaise. 

Mauvaises prévisions

Selon trois sources consultées par notre Bureau d’enquête, il a fait chaud au quartier général du SPVM le 24 juin, «et ce n’était pas à cause de la canicule», raconte l’une d’entre elles. 

Les officiers de la police montréalaise n’auraient tout simplement pas prévu assez de policiers sur le terrain le 24 juin. Il n’y en avait que 600 ce soir-là. 

Selon nos informations, le directeur Sylvain Caron était mécontent de la tournure des évènements. 

Dès le lendemain, il aurait fait commander plusieurs équipements de protection et réquisitionné le Stade olympique afin de former en urgence des agents en maintien de l’ordre et en emploi de la force. 

Le SPVM, dont l’actuel exercice budgétaire s’annonce déficitaire, devra éponger une facture salée. 

On aurait demandé à tous les policiers volontaires de se présenter au travail en heures supplémentaires pour ce quatrième match de la série contre le Lightning de Tampa Bay. 

À lire aussi

Vous pourriez aimer

En collaboration avec nos partenaires