Tokyo 2020: des commentateurs des Jeux olympiques mégenrent les athlètes non binaires | 24 heures
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Tokyo 2020: des commentateurs des Jeux olympiques mégenrent les athlètes non binaires

L’athlète de planche à roulettes Alana Smith.
AFP

L’athlète de planche à roulettes Alana Smith.

Alana Smith, athlète américain.e non binaire de skateboard, s’est fait mégenrer à maintes reprises par les commentateurs sportifs de la BBC durant son épreuve, malgré le fait que ses pronoms (they/them) sont affichés sur sa planche.

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Alana Smith, premier.ère athlète ouvertement non binaire à compétitionner aux Olympiques pour les États-Unis dans la division féminine, porte également une épinglette indiquant ses pronoms.

Plusieurs internautes déplorent le fait que les commentateurs Marc Churchill et Ed Leigh n’aient pas été en mesure d’utiliser les bons pronoms pour l’athlète, eux qui connaissent habituellement des tonnes de statistiques sur les sports qu’ils couvrent.

Dans leur préparation pour la couverture des Jeux olympiques, les journalistes sportifs doivent notamment savoir comment bien prononcer le nom des athlètes et se familiariser avec leur jeu. Il est donc aussi de leur devoir de connaître et d’utiliser correctement les pronoms de l’athlète, rapporte le média américain Vice.

Malgré tout, Alana Smith s’est dit «content.e d’être en vie». «Mon but était d’être heureux.se et d’être une représentation visuelle pour les humains comme moi», a écrit l’athlète dans une publication Instagram.

Pas un incident isolé  

L’athlète de soccer non binaire pour l’équipe canadienne Quinn a également subi le même sort de la part d’un commentateur de la CBC, selon Vice. 

Quinn (#5) pendant l'épreuve de soccer aux Jeux olympiques de Tokyo 2020.

AFP

Quinn (#5) pendant l'épreuve de soccer aux Jeux olympiques de Tokyo 2020.

Après avoir reçu de nombreuses critiques, Nigel Reed s’est excusé auprès de l’athlète.

Ces incidents se sont produits dans les JO les plus diversifiés de l’histoire. En plus de réunir deux athlètes non binaires, on compte également au moins quatre athlètes trans venant de trois pays.