15e féminicide de l'année au Québec: une femme assassinée dans Lanaudière | 24 heures
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15e féminicide de l'année au Québec: une femme assassinée dans Lanaudière

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Photo tirée de Facebook

Une mère de famille de 32 ans aurait été tuée lundi après-midi par son ex-conjoint, à Saint-Donat, dans la région de Lanaudière, devenant ainsi la 15e victime de féminicide depuis le début de l’année au Québec.

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Andréanne Ouellet a été retrouvée inconsciente dans sa résidence du chemin de la Montagne, vers 14h45.

Photo tirée de Facebook

Elle a été transportée à l’hôpital, où elle a malheureusement succombé à ses blessures au cours de la soirée.

«Personne ne mérite de mourir d’un féminicide comme ma fille. J’ai pleuré toute la journée. Je ne comprends plus rien. Ça ne me rentre pas dans la tête, qu’elle a été victime de ça», a confié au Journal sa mère, Nathaly Bherer. 

Un homme arrêté      

L’enquête visant à établir les circonstances de sa mort a été confiée aux enquêteurs des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec, qui ont rapidement conclu que la jeune femme avait été victime de meurtre.

Environ 24 heures après le crime, l'ancien conjoint d’Andréanne Ouellet a été arrêté par les policiers. Il s’agirait, selon Le Journal, d’Alexandre Boudreau-Chartrand, âgé de 36 ans. Il devrait comparaître aujourd'hui au palais de justice de Joliette. 

Les enfants de la victime n’auraient pas assisté au meurtre de leur mère.

Besoin d’aide     

«On n’a jamais approuvé leur relation. C’était toxique. Il n’y avait pas de dénouement heureux qui était possible. On savait qu’il allait se passer quelque chose. Andréanne a finalement mis fin à leur relation cet été. On pensait qu’elle était bien partie et on était soulagés, mais on sait ce qui s’est produit lundi», a déploré Mme Bherer.     

«Ma fille a vécu de la violence verbale, oui. Elle avait besoin d’aide. C’est aussi quelqu’un d’orgueilleux. Elle avait besoin de ressources pour l’aider avec le père de ses enfants, mais elle n’en trouvait pas», a critiqué la grand-mère. 

Celle-ci a avoué qu’Andréanne Ouellet souffrait d’ailleurs de problèmes de santé mentale.

«Ils ont aussi des problèmes avec la DPJ. Ça fait longtemps qu’on a une épée au-dessus de notre tête et qu'on sait que quelque chose va arriver. Aujourd’hui, c’était le grand coup», a-t-elle laissé tomber. 

SI VOUS AVEZ BESOIN D’AIDE

SOS violence conjugale

Ligne québécoise de prévention du suicide   

Jeunesse, J’écoute  

Tel-Jeunes

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