La pénurie de main-d'oeuvre inspire les créateurs TikTok (après tout, mieux vaut en rire)
«The Great Resignation » : c’est ainsi que les Américains appellent la vague de démissions qu’on observe sur le marché du travail dans plusieurs pays à travers le monde, alors que les entreprises ont de la misère à recruter et que la pandémie a porté plusieurs travailleurs à réfléchir à leur avenir professionnel.
• À lire aussi: Des travailleurs sont brûlés parce qu’ils manquent de collègues
• À lire aussi: On manque de bras et c'est le bon moment de négocier son salaire
Et sur TikTok, évidemment, on préfère en rire qu’en pleurer.
La voix d’une femme chantant «Je voulais que tu saches que... ceci est mon préavis de deux semaines» est d’ailleurs utilisée comme trame de fond par des centaines de tiktokeurs pour parler de leur démission, réelle ou fantasmée.
Des collègues brûlés
En plus des vidéos éducatives qui expliquent le concept de Great Resignation, on retrouve aussi toute une mine de personnes qui rient (jaune) du fait qu’elles se retrouvent à crouler sous le travail après que leurs collègues aient quitté.
«Mesdames et messieurs, aujourd’hui, je vais jouer tous les rôles» : c’est ainsi que l’utilisatrice @a.powe définit sa journée de travail, dans un contexte où «les gens quittent l’équipe à un rythme plus rapide que les embauches».
«Quand ton employeur te demande comment ça va alors qu’il y a le triple de job pour le nombre d’employés», tu réponds... «brûlée!» avance de son côté l’utilisatrice québécoise @mary_spear.
• À lire aussi: Les employés fidèles au poste surchargés par la pénurie de collègues
L’utilisatrice @heluvshanny s’est de son côté filmée en train d’accomplir rapidement plusieurs tâches seule dans un restaurant, avec la mention «Quand tu es la seule employée de longue date donc tu formes tous les nouveaux employés... pour qu’ils quittent une semaine plus tard».
D’autres témoignent plutôt - avec une politesse variable - d’un sentiment de revanche par rapport à un employeur qu’ils ont aimé quitter parce qu’il ne leur accordait pas ce qu’ils voulaient, qu’il ne reconnaissait pas leur valeur réelle ou qu’il donnait une charge de travail insoutenable.
• À lire aussi: Pénurie de main-d'oeuvre: beaucoup de travail dans le domaine des arts
*
À VOIR AUSSI
Apprendre les finances personnelles sur TikTok