«Brulé» et «fâché»: David McMillan, le chef derrière les restaurants Joe Beef et Liverpool House, quitte la restauration | 24 heures
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«Brulé» et «fâché»: David McMillan, le chef derrière les restaurants Joe Beef et Liverpool House, quitte la restauration

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AFP

«Brulé» et «fâché»: le chef David McMillan, qui était jusqu’à tout récemment copropriétaire des réputés restaurants Joe Beef, Liverpool House et Vin papillon, a décidé d’accrocher son tablier après plus de 30 ans en restauration.

«J’étais épuisé. J’étais en colère tout le temps. J’ai décidé que je ne pouvais plus vivre comme ça», a confié le chef de renommée internationale dans une entrevue accordée mercredi au quotidien Montreal Gazette

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David McMillan, qui s'était déjà promis dans le passé de quitter l'industrie de la restauration à ses 50 ans, a donc tenu parole. Il a vendu ses parts à ses cofondateurs et associés, Frédéric Morin et Allison Cunningham.

«Dans la dernière années, je me suis dit "soit j’y reste dix autres années et j’y donne un dernier coup ou je vais vers quelque chose qui m’intéresse plus; la ferme», a-t-il lancé au micro de Paul Arcand ce jeudi.

«J’ai frappé un mur»   

Si les derniers mois de pandémie n'ont pas été faciles, c'est surtout la pénurie de main-d’œuvre qui a donné du fil à retordre à David McMillan. «J’ai frappé un mur, soutient-il. Je me réveillais au milieu de la nuit avec des sueurs froides.»

C’est surtout sa querelle avec l’ex-chef du Joe Beef, Gabriel Drapeau, qui l’a motivé à mettre un terme à sa carrière de 32 ans, dit-il, toujours à la Gazette

David à la ferme  

À l’avenir, le chef «retraité» compte se rapprocher de ses trois enfants et passer une bonne partie de son temps à sa ferme de Saint-Armand, en Estrie, où il cultive des légumes, en plus de s’investir dans le monde du vin.

Son entourage lui a d’ailleurs fait remarquer que le seul endroit où il avait l’air heureux ces derniers temps, c’était à la ferme. 

«C’est peut-être juste une pause. Peut-être que j’ai seulement besoin de 36 mois de congé. Peut-être que j’ouvrirai un jour un restaurant de 12 places à la ferme», affirme David McMillan. 

Chose certaine, celui qui a la restauration dans le sang «adore» se réveiller à sa ferme, à 5h du matin. Tout un changement pour celui qui avait davantage l'habitude des longues nuits que des levers de soleil. 

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