Vous pouvez encourager local avec ces quatre services de livraison québécois | 24 heures
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Vous pouvez encourager local avec ces quatre services de livraison québécois

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Photo Adobe Stock

Le froid de canard attendu cette semaine vous donne envie de commander de la nourriture de votre restaurant favori ? Nous aussi. Mais avant d'envoyer votre commande, n'oubliez pas qu’il existe des services de livraison québécois qui permettent aux restaurateurs d'en avoir plus dans leurs poches. On vous en propose quatre.

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RestoLoco

Axel Lespérance (à gauche), de RestoLoco, compte Kamran Raja et son resto Pita Bar, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal, parmi ses clients. Ce que le restaurateur aime le plus, c’est que la plateforme permet aux gens de découvrir l’endroit.

Photo Agence QMI, Joël Lemay

Axel Lespérance (à gauche), de RestoLoco, compte Kamran Raja et son resto Pita Bar, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal, parmi ses clients. Ce que le restaurateur aime le plus, c’est que la plateforme permet aux gens de découvrir l’endroit.

RestoLoco est une plateforme de livraison proposant des commandes en ligne dans 12 villes à travers le Québec.

Les restaurateurs paient moins cher pour leurs livraisons sur ce service de livraison créé en 2020.

Autre bonne nouvelle: Depuis le début de l’année, ce sont des restaurateurs québécois qui en sont les propriétaires.

Onship.ca

Charles et Guillaume Belzile, deux frères âgés respectivement de 27 et de 29 ans, ont lancé en 2020 Onship.ca, une plateforme de livraison locale desservant différentes villes de la Rive-Sud, dont Longueuil, Brossard et La Prairie Sud. Elle compte plus de 4000 livraisons avec 55 commerçants déjà à son actif. Onship.ca se concentre principalement avec les commerces de proximité comme les restaurants, les dépanneurs et les épiceries.

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Eva

Les fondateurs de la coopérative Eva, Dardan Isufi et Raphaël Gaudreault, dans leurs bureaux de l'avenue du Mont-Royal Ouest, le lundi 19 octobre 2020.
PHOTO LOUIS-PHILIPPE MESSIER/24 HEURES/AGENCE QMI

LOUIS-PHILIPPE MESSIER/24 HEURES/AGENCE QMI

Les fondateurs de la coopérative Eva, Dardan Isufi et Raphaël Gaudreault, dans leurs bureaux de l'avenue du Mont-Royal Ouest, le lundi 19 octobre 2020. PHOTO LOUIS-PHILIPPE MESSIER/24 HEURES/AGENCE QMI

Fondée en 2019, l’application de transport de personnes Eva est une coopérative québécoise sans but lucratif qui rivalise avec Uber en prélevant auprès de ses chauffeurs membres 15 % du prix des courses au lieu de 25 %. Elle s’est adaptée à la crise sanitaire en offrant un service de livraison instantanée qui ne prélève pas de commission auprès du commerçant et où le livreur garde l’intégralité du montant. Son ascension n’est pas terminée : depuis peu, on peut même l’utiliser dans des régions à l’extérieur de Montréal comme Mont-Tremblant.

UEAT

Martin Lafrance, président de UEAT, offre aux restaurateurs de prendre le virage numérique.

Photo Jean-François Desgagnés

Martin Lafrance, président de UEAT, offre aux restaurateurs de prendre le virage numérique.

Jusqu’à maintenant, la plateforme fondée au Québec UEAT proposait uniquement des services d’aide au développement de plateformes de livraison pour les restaurateurs. C’est tout récemment que l’entreprise de Québec a lancé son propre programme de livraison en collaboration avec plusieurs partenaires locaux.

Basée au Canada, UEAT a été nommée la PME techno de l’année au Québec en 2020 par l’Association québécoise des technologies.

UEAT conçoit des solutions de commande en ligne afin d’aider les restaurateurs en Amérique du Nord et en Europe à optimiser leurs opérations avec, entre autres, une plateforme propulsée par un module d’intelligence artificielle.

UEAT appartient depuis peu à Monéris mais son siège social est toujours basé à Québec.

Un projet de loi pour limiter les frais de livraison

Le ministre de l'Agriculture, des pêcheries et de l'Alimentation, André Lamontagne

Photo d'archives

Le ministre de l'Agriculture, des pêcheries et de l'Alimentation, André Lamontagne

Depuis mars 2021, un projet de loi (no 87) a été adopté à l’Assemblée nationale par le ministre André Lamontagne visant à limiter certains frais dans le domaine de la restauration en temps de pandémie. Les grandes entreprises de livraison, comme Uber Eats, Skip ou DoorDash, doivent plafonner les frais de livraison qu'ils imposent aux restaurants à 15 % de la facture totale d'une commande ou de 20% si la livraison est effectuée par le service de commande ou en son nom.

Québec Solidaire a déposé un projet de loi en avril afin que ce projet de loi soit conservé au-delà de la crise sanitaire.

- Avec le Journal, Louis-Philippe Messier et Zoé Parrot-Leca

[VIDÉO] La pénurie de main-d'oeuvre dans le domaine de la restauration expliquée  

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