La CAQ présente une candidate qui a déjà dénoncé le racisme systémique au Québec | 24 heures
/bref

La CAQ présente une candidate qui a déjà dénoncé le racisme systémique au Québec

La CAQ a annoncé le nom de sa candidate qui tentera de se faire élire lors de l'élection partielle dans la circonscription Marie-Victorin. Il s'agit d'une infirmière et ancienne vp de la FIQ, qui a déjà dénoncé le racisme systémique au Québec.

• À lire aussi: Les 5 ans de l’attentat de la mosquée de Québec en 5 citations

• À lire aussi: Des drapeaux nazi et confédérés aperçus à Ottawa

C'est Shirley Dorismond, une infirmière spécialisée en gérontologie et ancienne vice-présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), qui représentera la CAQ. 

«C’est vraiment bienvenu d’avoir une ex-vice-présidente de syndicat avec nous», a assuré le premier ministre François Legault en dévoilant l’identité de sa candidate.

«On a un système de santé qui est fragile et on a besoin d’une refondation. On a besoin de travailler, entre autres, sur les ressources humaines. [...] Il est temps qu’on prenne soin de nos infirmières et de notre personnel de la santé», a-t-il poursuivi en assurant avoir déjà discuté de ces questions avec sa candidate.

Mme Dorismond a été présentée comme étant une candidate «énergique» et «charismatique» qui demeure dans la circonscription. «Elle est de la place. Elle vaccine même actuellement dans le coin», a souligné son chef.

• À lire aussi: Textos frauduleux: non, le MSSS ne vous donnera pas 100$ si vous êtes vacciné

«J’ai vraiment, mais vraiment envie d’aider les gens d’ici, où j’ai grandi, par exemple pour le logement en commun ou pour les logements sociaux. Je veux aider en particulier les personnes âgées dans Marie-Victorin», a poursuivi la principale intéressée en affirmant s’intéresser particulièrement aux soins à domicile et aux programmes de proches aidants.

Celle-ci a aussi minimisé ses désaccords passés avec le premier ministre, notamment sur la question du racisme systémique, un concept qu’elle reconnait contrairement à son nouveau chef. «L’important, c’est de lutter contre le racisme», a répliqué la candidate lorsqu’interrogée sur cette question.

Pas de date

Par ailleurs, le premier ministre a refusé de s’avancer sur une date pour la tenue de l’élection partielle, qui doit être organisée d’ici le mois de mai.

M. Legault a fait valoir que la priorité va présentement au contrôle de la pandémie, en raison de laquelle près de 3000 personnes sont toujours hospitalisées.

Devenue nécessaire à la suite du départ de Catherine Fournier – devenue mairesse de Longueuil – l’élection doit se tenir d’ici mai prochain, soit au maximum six mois après la vacance du poste de député. Aucune date n’a cependant encore été annoncée par la CAQ, qui souhaitait atteindre après les Fêtes pour tenir l’élection.

• À lire aussi: 2 ans sans compétition: de jeunes sportifs nous partagent leurs états d’âme

Les autres candidats pour Marie-Victorin

La CAQ est le dernier parti à se positionner sur la ligne de départ pour la course à la succession de Catherine Fournier, devenue mairesse de Longueuil en novembre dernier.

De son côté, le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, avait jonglé avec l’idée de se présenter, mais a finalement préféré confier cette tâche au vétéran Pierre Nantel, ex-député néodémocrate et candidat pour Parti vert fédéral.

Pour leur part, les libéraux misent sur une chercheuse et entrepreneure, Émilie Nollet; les solidaires mettent de l’avant la candidature d’une ex-bloquiste, Shophika Vaithyanathasarma, et les conservateurs du Québec font confiance à l’actrice Anne Casabonne, qui a récemment rejoint la formation politique d’Éric Duhaime en raison de son opposition aux mesures sanitaires.

• À lire aussi: Retour sur les controverses autour d'Anne Casabonne

La circonscription de Marie-Victorin est un château fort traditionnel du Parti Québécois qui n’a pas changé de camp depuis 1985. C’était notamment le comté de Bernard Drainville.

L’ex-députée Catherine Fournier avait pris la relève en 2016 et avait remporté de justesse l’élection en 2018, face à peine un peu plus de 700 voix d’avance sur la CAQ. Elle avait cependant quitté le parti l’année suivante pour siéger comme indépendante.

À VOIR AUSSI    

L'attentat à la mosquée de Québec, 5 ans plus tard

s