Crise du logement: «C’est la classe moyenne qui a de la difficulté à se loger», insiste Valérie Plante | 24 heures
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Crise du logement: «C’est la classe moyenne qui a de la difficulté à se loger», insiste Valérie Plante

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Photo AGENCE QMI, MARIO BEAUREGARD

Valérie Plante persiste et signe: même si le gouvernement de François Legault refuse de le reconnaître, Montréal fait face à une crise du logement.  

«Moi, je n’en démords pas: oui, il y a une crise du logement abordable à Montréal, mais également partout à travers le Québec. Les gens ont de plus en plus de difficulté à se loger», a insisté la mairesse de Montréal au micro de Philippe-Vincent Foisy, sur QUB radio. 

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En février dernier, le 24 heures révélait, par exemple, qu’un Montréalais devait travailler 58 h par semaine au salaire minimum pour arriver à se loger sur l’île sans se ruiner.

Mais à l’heure actuelle, c’est aussi la classe moyenne qui a du mal à se loger dans la métropole, a prévenu Mme Plante, appelant Québec à en faire plus. 

Il manque d'argent   

Dans son budget présenté mardi, le gouvernement de François Legault a annoncé des investissements de 634 millions $ sur cinq ans pour améliorer l’accès à un logement, dont 100 millions $ pour l’ajout de 1000 nouveaux logements abordables.

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Ces sommes sont toutefois insuffisantes pour venir à bout de la crise, juge Valérie Plante. 

«Je ne vous cacherai pas que le nerf de la guerre, ça demeure l’argent. Le logement social, c’est une responsabilité du gouvernement du Québec. Il faut que Québec nous aide à financer ces unités-là», a-t-elle soutenu, ajoutant que des promoteurs attendent le soutien de Québec pour construire plus de logements abordables. 

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La mairesse Plante regrette que «tous les gouvernements des 40 dernières années» n’aient pas fait de la création de logements sociaux et abordables une priorité. Ce sous-financement fait en sorte que l’offre de logements est insuffisante dans la métropole. 

Près de 15 000 unités seraient toujours à construire, après avoir été annoncées dans les dernières années. 

Également, le manque de logements abordables fait en sorte que les ménages montréalais à faible revenu qui souhaitent emménager dans une habitation à loyer modique (HLM) doivent souvent patienter cinq ou même dix ans, comme le rapportait le 24 heures en février.

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