Dans l'univers musical d'Olivier Niquet | 24 heures
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Dans l'univers musical d'Olivier Niquet

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Illustration : Sébastien Dorion

Les auditeurs de La soirée est encore jeune connaissent bien la fascination qu’exerce le sport ou le monde médiatique sur Olivier Niquet.

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Mais dans son dernier livre, Les rois du silence, il aborde, avec l’humour qu’on lui connaît, son introversion et tout ce qu’elle implique dans son quotidien. 

Le chroniqueur, par le biais de son segment Laser MP3-45(bonjour la référence nichée à René Simard!) s’intéresse aussi à la musique en faisant découvrir des albums peu connus du grand public... Parfois pour les bonnes raisons.  

Comment t'es venue l'idée de commenter les nouveautés musicales dans ta chronique Laser MP3-45 à La soirée est (encore) jeune?

Au départ, l'idée était de faire des critiques d’album. Je me suis rendu compte que c’était un petit peu trop m'acharner sur une personne, sur un disque. Maintenant, je mets de la vraie musique que j'aime et aussi d'autres musiques un peu plus loufoques pour faire rigoler. 

As-tu eu des retours des gens dont tu avais parlé dans ta chronique?

J’avais fait une critique d’un album de Boom Desjardins ou d’un album de La Chicane. Il avait trouvé ça drôle. Moi j’avais trouvé ça trop chien. C'est une des chroniques qui fait le plus réagir parce que je parle aussi de bands qu'on entend pas vraiment. J'ai souvent des feedback d’artistes peu connus qui sont contents qu'on parle d’eux. 

Dans ton livre, tu parles de ta découverte d'Internet. Étais-tu du genre à télécharger illégalement sur Limewire, Napster ou Kazaa?

Ah oui! (Rires) Quand j’étais ado, j’étais un pionnier du téléchargement illégal. Je sais pas si c'est une bonne idée que je dise ça mais ma mère avait eu un gros bill de Vidéotron de 700$ parce j'avais dépassé ma limite de téléchargement. Peut-être que ça valait pas la peine de downloader toute la discographie d’Adamo... 

Mais ça m'a permis de découvrir tellement de musique. Je compensais en allant voir des spectacles de bands que je découvrais en téléchargeant illégalement. J'avais quand même des principes: je téléchargeais pas illégalement des artistes québécois. 

À part Adamo, c’était qui les artistes qui revenaient dans tes téléchargements?

Autour des années 2000, c'était The Strokes, White Stripes, Dandy Warhols, the Shins... C’était une époque assez stimulante côté musical pour moi. Je découvrais plein de choses. Ça me donnait le goût d'aller voir des shows. J’aime ça quand ça brasse. Je me dandine un p’tit peu peu quand même. Ça me défoule. 

Tu es un enfant des années 80. Qu'est-ce que tu écoutais durant ces années-là? 

J'écoutais ce que mes parents écoutaient... Pour le meilleur et pour le pire! Il y a des choses que j'aimais comme Robert Charlebois, Paul Piché. À un moment donné, ils ont eu un gros trip Alegria du Cirque du Soleil. Encore aujourd’hui, j’ai cette toune-là dans la tête des fois. Mais mes parents écoutaient aussi les Beatles, Led Zeppelin, les Rolling Stones

As-tu eu une phase musicale qui te fait sourire aujourd'hui?

Ma passe Nu Metal. Y a du bon comme du mauvais. Korn, Limp Bizkit... J’écouterais plus ça! Mais Deftones, Tool, j'aime encore ça. Ça m’arrive d’en écouter encore un peu. Mais Limp Bizkit... Ça me gêne un peu d’avoir aimé ça. 

J’ai eu aussi une passe skate punk. J’en écoute encore. Souvent dans mon char, je me mets du Propagandhi, les Marmottes aplaties. J’ai chanté dans un band skate punk même si je sais pas chanter. C'est un peu contradictoire avec l'introversion mais pas tant. J’ai pas peur du ridicule. 

C'était quoi le nom de ton groupe?

Out of range. C’était dans le sous-sol de mes amis. C’est pas allé plus loin que ça. Je sais pas chanter pantoute. Ça a quand même duré un an ou deux. On faisait des covers de NOFX pis ces affaires-là.

Est-ce qu’il y a un album que tu as acheté en plus d’un format?

J’ai recommencé à m’acheter des vinyles. J’ai justement acheté le vinyle de Propagandhi, How To Clean Everything. J’avais la cassette quand j’étais ado. Sinon, Fred Fortin, j’ai acheté beaucoup de ses CD que j’ai racheté en MP3 plus tard. 

Le titre d’un chapitre de ton livre fait référence à Brassens (Au village sans prétention, j’ai mauvaise réputation). Es-tu fan de Brassens?

Oui, j'aime beaucoup Brassens. Je l’ai découvert au Cégep. Je me tanne jamais d’écouter ça. J'aime beaucoup Gainsbourg aussi. Je faisais des jokes l’autre fois à l’émission parce que mes collègues trippent sur Brel mais moi ça me touche moins. Mais dans les vieux chanteurs français, Brassens et Gainsbourg, c’est vraiment mes préférés. 

Pour ton Bêtisier, tu t'amuses à relever les propos douteux des animateurs de radio. Mais à quand un recueil de paroles de chansons douteuses?

Ah c’est pas fou ça! J'avoue que ça serait bon. On ne s'attarde pas tant que ça aux paroles. Mais en faisant cette chronique-là, on s’en rend compte que des fois ça n'a aucune allure. Lynda Lemay qui raconte son quotidien très terre-à-terre. Puis d’autres qui font dans la poésie complètement incompréhensible. C’est sûr qu’il y aurait un filon pour ça. 

Quels sont tes plans pour l’été après la fin de l’émission?

Je me fais poser une piscine. (Rires) L’été je prends toujours ça un peu relax. Quand on m’offre des chroniques par-ci par-là, je le fais. Mais j'aime ça avoir du temps pour moi. Puis j'ai toujours plein de projets de sites web sur lesquels je travaille. Je travaille sur mon empire médiatique personnel. 

Pour connaître les détails du livre Les rois du silence d'Olivier Niquet, visiter le site des éditions De ta mère. 

Écoutez la liste de lecture.

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