Avant de frapper un mur, ralentissez! Votre cerveau en a besoin...

Qu’arrivera-t-il à notre cerveau si on passe notre vie à courir entre le travail et notre vie personnelle, sans répit? Il va frapper un mur. Et ça peut faire très mal.
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Aujourd'hui, c'est le moment idéal pour réfléchir à notre rythme de vie, puisque le 21 juin, c'est la Journée internationale de la lenteur. Et la lenteur, on devrait l'intégrer à notre quotidien pour faire baisser notre stress.
«Dans nos cultures plus occidentales, nord-américaines, on a vraiment tendance à se surcharger, tôt ou tard, au niveau de notre horaire personnel», constate Catherine Raymond, chercheuse postdoctorale en neurosciences.
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Mais face à un horaire chargé, le cerveau peut générer du stress pour combattre l'insécurité que notre rythme de vie peut générer.
«Après quelques mois, quelques années d'anxiété, il y a quelques pathologies qui sont typiquement développées, explique Catherine Raymond. Chez certaines personnes, ça va être l'épuisement professionnel [...] et une autre [pathologie liée à l'anxiété] qui est ultra-commune, c'est la dépression.»
La Journée internationale de la lenteur est l'occasion de ralentir notre rythme de vie, pour éviter de développer l'un de ces troubles.
«C'est essentiel, pour le cerveau, de s'habituer, à certains égards, à ce qu’il n’y ait pas des distractions partout, tout le temps» , conclut la spécialiste en neurosciences, ajoutant qu'il est primordial de savoir accepter le vide et le silence.