Des centaines de personnes à Montréal pour parler l’espéranto, une langue créée pour rassembler les peuples | 24 heures
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Des centaines de personnes à Montréal pour parler l’espéranto, une langue créée pour rassembler les peuples

Image principale de l'article Des gens réunis à Montréal pour parler l'espéranto
Photo courtoisie

Avez-vous déjà entendu parler l'espéranto? Eh bien, des centaines de personnes venues des quatre coins de la planète se rassemblent ces jours-ci à l’UQAM pour partager leur amour de cette langue créée pour rapprocher les peuples.  

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L’espéranto a été inventé en 1887 par Louis-Lazare Zamenhof à Bialystok, aujourd'hui située en Pologne. L'objectif de l’espéranto, qui n’est la langue officielle d’aucun pays, est de réunir les différents peuples et d'outrepasser la barrière de la langue.  

Cent trente-cinq ans plus tard, la langue est toujours bien vivante et elle permet à des personnes de partout dans le monde de communiquer «sur un même piédestal», explique Nicolas Viau, vice-président du comité organisateur du Congrès mondial d’espéranto, qui se tient actuellement à Montréal.   

«C'est une langue qui sert de pont “neutre” parce que c’est une langue qui est apprise par tous les interlocuteurs. Si je parle anglais avec un anglophone, il va avoir un avantage, comme c’est sa langue maternelle», précise celui qui est aussi président de la Société québécoise d’espéranto.   

«Partout dans le monde, on trouve des gens qui parlent l’espéranto, qui l’ont appris, qui participent à des évènements, qui font de l’art par l’espéranto, qui écrivent des livres», souligne-t-il.   

Nicolas Viau (deuxième à partir de la gauche) et d'autres espérantophones québécois lors du congrès de 2019, qui avait eu lieu en Finlande.

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Nicolas Viau (deuxième à partir de la gauche) et d'autres espérantophones québécois lors du congrès de 2019, qui avait eu lieu en Finlande.

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Ils seront environ 600 à participer au congrès, qui se tient jusqu’au 13 août à Montréal.  

Parmi les adeptes de l’espéranto: des passionnés des langues, bien entendu, mais aussi des informaticiens, des enseignants et... des végétariens et des personnes qui ont «des idées plus progressistes», affirme Nicolas Viau. Une rencontre entre espérantophones végétariens est même à l’horaire.  

Plusieurs personnes, qui se sont rencontrées grâce à leur amour de la langue, fondent même des familles dont la langue maternelle est l’espéranto, se réjouit-il.  

Une grammaire facile à apprendre 

L’espéranto puise ses racines dans les langues latines et germaniques. Sa grammaire, très simple et très régulière, fait en sorte que la langue est plutôt simple à assimiler, assure Nicolas Viau.   

«L’espéranto est l’une des langues les plus faciles à apprendre parce que, justement, il n’y a pas d’exceptions. C’est quelque chose qu’on apprend une fois et qui est réplicable à travers toute la langue, sans aucune limite ou presque», précise-t-il.   

«Un débutant en espéranto peut réussir généralement à comprendre beaucoup plus rapidement que la plupart des langues naturelles qui cumulent des exceptions», conclut-il.  

La 107e édition du Congrès mondial d’Espéranto se déroule jusqu’au 13 août à l’UQAM sous le thème «Langue, vie, terre: la décennie des langues autochtones».   

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