Agriculture: Duhaime veut réduire la bureaucratie et protéger le territoire agricole

Les conservateurs déplorent que la lourdeur administrative freine le développement de l’industrie agricole. Ils proposent de «mettre des gens sur le terrain» et de revoir le système de subventions.
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S’il est porté au pouvoir, Éric Duhaime s’engagera à créer une agence de soutien aux producteurs agricoles pour les accompagner dans l’atteinte d’objectifs agroenvironnementaux. Le coût de cette mesure serait déterminé après un processus de consultation auprès des agriculteurs, lit-on dans le cahier de propositions du Parti conservateur du Québec en matière d’agriculture.
Comme la capacité de production agricole est compromise par la pénurie de main-d’œuvre, un gouvernement conservateur chercherait à rapatrier les pleins pouvoirs en immigration. À court terme, il entamerait une négociation avec le fédéral pour réduire les délais de traitement des dossiers des travailleurs étrangers.
Territoire
Les conservateurs estiment que la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme est mal adaptée à la réalité du monde agricole. Conséquemment, ils s’engagent à «diminuer la lourdeur et la rigidité des schémas d’aménagement régionaux» et à donner plus de latitude aux municipalités à ce sujet.
Cette réforme de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme viendrait après une consultation auprès des citoyens, des acteurs du monde agricole, des municipalités et des MRC.
De plus, Éric Duhaime s’engage à préserver 200 000 hectares dans les forêts publiques pour l’acériculture.
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Économie
Éric Duhaime veut aussi bonifier le Fonds régions et ruralité (FRR). À l’heure actuelle, ce fonds vise essentiellement la création de nouvelles infrastructures. Les conservateurs souhaitent élargir sa portée et y inclure la rénovation d’infrastructures existantes, le financement de projets en recherche et développement pour la vitalité rurale et le démarrage d’incubateurs agricoles pour de petites productions.
En outre, les conservateurs légiféreraient pour éviter que des grèves dans les abattoirs et les usines de transformation laitière ne mènent à du gaspillage alimentaire.