Les employés qui travaillent juste 4 jours par semaine aussi productifs que les autres, révèle une étude | 24 heures
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Les employés qui travaillent juste 4 jours par semaine aussi productifs que les autres, révèle une étude

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La plupart des 70 entreprises britanniques qui testent la semaine de travail de quatre jours affirment n’avoir observé aucune baisse de productivité chez leurs employés, malgré la journée en moins. Même que certaines ont assisté à une hausse significative de la productivité.

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C'est ce que révèle un sondage publié cette semaine par 4 Day Week Global, la firme derrière le projet pilote de six mois lancé en juin dernier.

Au lieu d'avoir une semaine de 40 heures, les quelque 3300 employés des 73 entreprises participant au projet pilote travaillent quatre jours par semaine, au même salaire. Ils ont donc des week-ends de trois jours... chaque semaine! 

AFP 

Parmi les 41 entreprises qui ont répondu au sondage, 35 ont affirmé qu'il était «probable» ou «extrêmement probable» qu'elles maintiennent la semaine de travail de quatre jours à la fin de l’étude, prévue en novembre.

Toutes les entreprises, à l'exception de deux, ont déclaré que la productivité de leurs employés était la même ou qu’elle s’était améliorée depuis le début de l'étude. Six entreprises ont même déclaré que leur productivité s’était considérablement améliorée.

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Le télétravail ne règle pas tout

Bien que le télétravail (ou le mode de travail hybride) puisse apporter de nombreux avantages, «il ne permet pas de résoudre les problèmes d’épuisement professionnel et de surmenage», remarque le directeur général de 4 Day Week Global, Joe O’Connor. Selon lui, il est essentiel de repenser le monde de travail plus en profondeur. 

«Si vous examinez l’impact de la pandémie sur le milieu de travail, nous nous sommes souvent trop concentrés sur le lieu de travail», a-t-il déclaré au New York Times

Pour Sharon Platts, cheffe des ressources humaines pour Outcomes First Group, l’une des entreprises qui participent au projet pilote au Royaume-Uni, «la semaine de quatre jours a été transformatrice» pour son équipe.

«Nous avons été ravis de constater l’augmentation de la productivité et de la production», se réjouit-elle, vantant les effets positifs de la semaine de quatre jours sur le bien-être de ses collègues. 

Gary Conroy, fondateur et directeur général de 5 Squirrels, une entreprise qui fabrique des produits de soin de la peau, fait lui aussi l'éloge du projet pilote. «Nous nous sommes en quelque sorte débarassés du “C’est ton job, pas le mien”, parce qu’on essaie tous de sortir du bureau à 17h le jeudi», raconte-t-il au New York Times.

Un mouvement qui prend de l’ampleur

Le Royaume-Uni n’est pas le premier ni le dernier État à vouloir instaurer une semaine de travail de quatre jours. Le Japon, la Nouvelle-Zélande, l’Espagne, la Belgique et la Suède s'y sont également déjà intéressés. 

L'Islande a elle aussi tenté un projet pilote. Les résultats ont été qualifiés de «retentissants» par les chercheurs de l’Association pour la démocratie durable et du groupe Autonomy, qui ont mené le projet. 

Des entreprises québécoises ont aussi adopté la semaine de quatre jours. C'est le cas de Poches & Fils, qui confectionne des chandails personnalisés. 

− Avec les informations du New York Times

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