Sondage: plutôt changer d’emploi que de revenir au bureau 5 jours par semaine | 24 heures
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Sondage: plutôt changer d’emploi que de revenir au bureau 5 jours par semaine

Image principale de l'article Plutôt changer d'emploi que le présentiel
Illustration Julie Verville

Plusieurs employés ont pris plaisir au confort du télétravail : selon un nouveau sondage, pas moins de 80% des Canadiens chercheraient un nouvel emploi si on leur demandait de travailler cinq jours par semaine au bureau. 

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Ce sont principalement les «dépenses inutiles» qui découragent les employés à revenir à temps plein sur leur lieu de travail, révèle le sondage mené par l’application de finances personnelles Hardbacon. 

«En moyenne, les répondants estiment que les coûts qu’ils doivent engager à titre personnel pour venir au bureau sont de 26$ par jour. Annualisé, ce coût s'élève à 6 760$ par employé, en se basant sur une année de 260 jours ouvrables», estime Hardbacon.  

Pour réussir à convaincre les travailleurs de revenir à temps plein au boulot, il faudrait les payer cher. Les employés qui ont indiqué vouloir démissionner si on les forçait à travailler en présentiel à temps plein accepteraient de rester en échange d’une augmentation moyenne d’environ... 27%.  

Le présentiel à temps plein? Plutôt démissionner  

Le coup de sonde d’Hardbacon n’est pas le premier réalisé sur cette question. En février dernier, le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) soulignait que le quart des jeunes travailleurs préférerait démissionner plutôt que de retourner au bureau cinq jours par semaine.  

«On se bat pour les talents et si on les perd pour une question aussi futile que la flexibilité, ça risque d’être un enjeu majeur pour les employeurs qui ne comprendront pas cette réalité, surtout en contexte de pénurie de main-d’œuvre», avait d’ailleurs souligné le président et directeur général du RJCCQ, Pierre Graff. 

Cette quête aux talents pousse de plus en plus les entreprises à innover en matière d’avantages sociaux pour favoriser la rétention des employés.  

Deux experts confirmaient au 24 heures, en juin dernier, que les employeurs offriront de plus en plus la semaine de travail de 4 jours, un avantage apprécié des travailleurs qui peuvent ainsi mieux concilier famille et travail. 

La semaine de travail de quatre jours prend beaucoup d’ampleur un peu partout dans le monde. Le Japon, la Nouvelle-Zélande, l’Espagne, la Belgique et la Suède s'y sont intéressés et l'Islande a même tenté un projet pilote dont les résultats ont été qualifiés de «retentissants». 

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