S'il exclut le PCQ du parlement, François Legault «va subir les conséquences de ses actes», dit Duhaime

Des manifestations pourraient avoir lieu si l’Assemblée nationale refuse de lui octroyer un bureau et des ressources, prévient Éric Duhaime.
«M. Legault, s’il décide que la démocratie ce n’est pas important et que 530 000 Québécois, ça ne vaut rien pour lui, il va subir les conséquences de ses actes», a lancé le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ) lors de sa première conférence de presse depuis l’élection.
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Faute de pouvoir le faire à l’intérieur, M. Duhaime s’est adressé aux journalistes sur le trottoir, devant l’Assemblée nationale. Il revendique entre autres choses de pouvoir convoquer la presse à l’intérieur du parlement et d’y avoir des bureaux.
Invité à préciser ce qu’il entend lorsqu’il dit que le gouvernement devra subir les conséquences de ses actions, le chef conservateur a expliqué que «ça veut dire que les gens vont se manifester autrement», évoquant au passage la possibilité de «manifester dans la rue».
Éric Duhaime est d’avis que le bilan de François Legault comme démocrate «n’est pas reluisant», et il espère que le premier ministre «ne va pas en rajouter une couche» en opposant une fin de non-recevoir aux demandes du PCQ, même s’ils n’ont fait élire aucun député.
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Le chef conservateur maintient toutefois que son «plan A» est d’obtenir des accès au parlement lors des négociations qui auront lieu entre les partis au cours des prochaines semaines.
«Si le plan A ne fonctionne pas, c’est sûr qu’on a un plan B-C-D», a-t-il ajouté, sans être plus précis.