Ça brasse à Québec: voyez l’échange corsé entre François Legault et Gabriel Nadeau-Dubois
Les échanges ont encore une fois été corsés au Salon bleu mercredi entre le premier ministre, François Legault, et le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois.
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Cette énième prise de bec entre les deux politiciens est survenue pendant la période des questions. Alors qu’il demandait au chef caquiste pourquoi il refusait de tenir une commission parlementaire avec la PDG d’Hydro-Québec Sophie Brochu, GND en a profité pour lui lancer une flèche.
«Une commission parlementaire sans Sophie Brochu, c’est comme une réunion de la CAQ sans McKinsey: il manque un gros morceau», a-t-il lancé, en référence à la firme de consultants à qui le gouvernement de François Legault a octroyé des contrats pour des conseils durant la pandémie.
Le commentaire de Gabriel Nadeau-Dubois a fait réagir des deux côtés de la chambre. La nouvelle présidente de l’Assemblée nationale, Nathalie Roy, a même dû intervenir.
«C’est rendu que le chef de Québec solidaire fait de la compétition avec Éric Duhaime pour être le champion des complots au Québec», a finalement rétorqué François Legault, avant de s’asseoir, sourire en coin.
Une longue série
Même si les élus viennent à peine de recommencer à siéger, les échanges houleux entre François Legault et Gabriel Nadeau-Dubois ne datent pas d’hier.
En avril dernier, le chef solidaire avait qualifié de «lâche» le comportement du premier ministre Legault, à la suite de révélations sur la tragédie du CHSLD Herron, survenue au début de la pandémie.
Il s’est par la suite rétracté en chambre, après que le PM l’a accusé de faire de «la vieille politique».
La même semaine, Gabriel Nadeau-Dubois avait aussi reproché à François Legault d’être un individu «dépassé» par son époque et par l’environnement. À l’inverse, le premier ministre avait affirmé que son adversaire faisait lui-même de la «politique dépassée».
Ce n’est pas tout.
En septembre 2021, le chef solidaire avait reproché à François Legault de gouverner la province comme un «monarque» et d’être la réincarnation de l’ancien premier ministre Maurice Duplessis.
Le chef caquiste avait alors traité GND de «woke».