Voici (presque) la maison la moins chère au Québec en mars 2023

Comme chaque mois, 24 heures a épluché des sites d’annonces de propriétés à vendre pour trouver la maison la moins chère sur le marché québécois. Puisque celle de décembre est toujours à vendre (et qu’elle est encore la moins chère), on a opté pour la résidence avec le deuxième prix de vente le plus bas. On vous fait le tour du proprio.
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Après Matagami en décembre, Saint-Antonin en janvier et Albertville en février, on retourne à Matagami pour la maison du mois de mars, qui est en vente pour la modique somme de 29 000$. Et si vous reconnaissez le coin, c’est parce qu’elle se trouve à 130 mètres de la maison la moins chère du mois de décembre.
Pour les personnes intéressées, vous avez affaire à un jumelé bâti en 1973 et qui fête son 50e anniversaire cette année. Vous avez en prime un petit et modeste cabanon à l’arrière.
La résidence, située en plein cœur de la municipalité minière de quelque 1400 habitants, compte d’ailleurs deux appartements, l’un au rez-de-chaussée et l’autre au sous-sol.
Si vous cherchez à quitter la ville pour la tranquillité de la région, cette propriété est pour vous.
Une maison au rabais
Vous vous demandez sans doute pourquoi l’immeuble est en vente à si bas prix. C’est parce qu’il s’agit d’une reprise de finance, indique l’annonce.
Dans les faits, le terrain et la maison sont respectivement évalués à 2800$ et à 69 600$, pour un total de 72 400$, selon le récent rôle d’évaluation foncière.
D'ailleurs, contrairement à la maison de décembre, les deux appartements n’ont pas besoin de rénovations majeures, car elle a été remise au goût du jour il y a peu de temps.
C’est donc en quelque sorte une aubaine, puisque le prix est près de 40% moins cher que la valeur de la maison. Une résidence en Jamésie était évaluée, en moyenne, à 161 000$ en 2022, d’après les récentes données de l’Institut de la statistique du Québec.
Elle est tout de même vendue sans garantie légale de qualité, «aux risques et périls» de l’acheteur.
Bien que le prix demandé pour la résidence soit minime, comparativement au reste du marché, l’acheteur devra débourser de sa propre poche pour payer le notaire choisi par le vendeur et assumer les frais pour le certificat de localisation, qui est obligatoire. Ça, ça fait augmenter la facture, selon la grille tarifaire de l'Ordre des arpenteurs-géomètres du Québec.