En 1947, Steinberg recherchait des «jeunes filles» célibataires pour une job payée 20$ la semaine | 24 heures
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En 1947, Steinberg recherchait des «jeunes filles» célibataires pour une job payée 20$ la semaine

Image principale de l'article Une job à 20$ la semaine pour des «jeunes filles»

Une vieille annonce d’emploi de feu Steinberg a refait surface sur les réseaux sociaux. Le supermarché recherchait, à l’époque, de jeunes Québécoises «d'initiative» et célibataires pour un poste de caissière qui payait, tenez-vous bien, 20$ par semaine.

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«Vous trouverez agréable de ne travailler que 5 jours par semaine», indique l’annonce publiée dans La Presse en 1947.

Pour les plus jeunes, Steinberg’s – devenu Steinberg en 1961 – était une grande chaine de supermarché fondée en 1917 à Montréal. L’entreprise a fait faillite dans les années 1990 et a été rachetée à par Métro Richelieu et Provigo. 

Une offre alléchante

Les postulantes, qui pouvaient être sans expérience, devaient tout de même être bilingues et célibataires. 

L'emploi offrait également des avantages, comme des vacances payées, des journées de maladie payées, un plan d’hospitalisation ainsi que des assurances-vie collectives, médicales et dentaires. 

PHOTO tirée de Facebook

Avec le temps et l’expérience, les caissières pouvaient espérer atteindre les 30$ par semaine, soit 120$ par mois. En s’imaginant que la personne travaillait 40 heures par semaine, ça voudrait dire qu’elle était payée 0,50$ de l'heure. Le salaire minimum au Québec est actuellement de 15,25$ de l’heure. 

Pourquoi «célibataires»?

Quant à savoir pourquoi les candidates devaient être célibataires, les internautes en commentaires ont leur petite idée.

Plusieurs croient que l’entreprise recherchait de «jeunes filles» célibataires pour s’assurer qu'elles ne tombent pas enceintes alors qu’elles étaient employées par Steinberg. 

«Je ne suis pas sure que ça passerait de nos jours», écrit une femme.

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