Vidéo d'une personne nue: le Musée de la civilisation de Québec suscite la controverse

Le Musée de la civilisation de Québec fait face à des critiques après la publication d’une vidéo d’un média d’extrême droite, Rebel News, dans laquelle on peut voir une personne exhiber son pénis lors du lancement de la nouvelle exposition Unique en son genre.  

«Nous n'irons plus dans votre cirque de glauque. Vous représentez bien la disgrâce», «Vous êtes dégueulasses d’endoctriner des enfants avec votre propagande», «Honte à vous», peut-on lire sous une publication du musée datant de cinq jours. 

Dans les commentaires, certains internautes font directement référence à la vidéo de Rebel News et à la chronique de Sophie Durocher sur le sujet.  

Dans la vidéo en question, on peut voir une personne enveloppée de papier cellophane dans une cage de plexiglas. Pendant la performance artistique, deux autres personnes coupent le plastique, mais aussi les sous-vêtements de la personne qui se retrouve nue, exhibant son pénis. 

Alors que se déroule la performance artistique, des enfants sont présents dans le public. On peut en voir certains d’entre eux se cacher les yeux à la vue de la nudité, alors qu’aucun parent ne paraît scandalisé de la scène. L’artiste ne fait aucun geste sexuel et met ensuite une robe.  

Un manque de contexte  

Depuis la publication de la vidéo, le musée reçoit de nombreuses critiques et insultes.  

Sur Facebook, l’établissement affirme que «la vidéo en question n’est malheureusement pas représentative de la teneur générale des activités de lancement et de l’exposition».   

«Tout cela se déroulait exclusivement dans le cadre de la soirée de lancement et s’adressait à un public avisé», précise le musée de Québec.   

Le Musée de la civilisation rappelle par ailleurs que «l’exposition Unique en son genre vise un public adulte». 

À l'entrée de salle, il est d'ailleurs indiqué que les jeunes de moins de 14 ans doivent être accompagnés d’un adulte pendant la visite. 

L’exposition Unique en son genre souhaite «contribuer à démystifier et à célébrer la pluralité des identités de genre», peut-on lire sur le site du musée.   

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