«Vous êtes les f*cking meilleurs»: un Américain tripe ben raide sur Montréal et ses pistes cyclables

Un Américain de Boston, qui est récemment venu faire un petit tour à Montréal pour la première fois, est tombé en amour avec la ville, le réseau cyclable et la langue française.
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«J’aime Montréal, écrit d’entrée de jeu le touriste dans une publication publiée mardi sur le subreddit montreal. Y’all are the fucking best (Vous êtes les f*cking meilleurs).»
Le résident de Boston a été séduit par la culture du vélo à Montréal, affirmant que c’est bien mieux que chez lui. Il a notamment vanté le système de vélo-partage BIXI, qui serait bien mieux que les BlueBikes dans sa ville.
«Par exemple, je suis allé au travail à vélo aujourd’hui. Une femme était visiblement agacée que je me sois arrêté près d’elle alors qu'elle traversait la rue. Les Bostoniens sont tellement habitués aux cyclistes agressifs qui ne se gênent pas pour accrocher les piétons», explique-t-il en anglais.
Même s’il reconnait que les cyclistes montréalais ne suivent pas toujours le Code de la route à la lettre, ils sont, selon lui, «tellement plus respectueux et courtois».
Une belle culture linguistique
Avant de visiter la métropole francophone d’Amérique du Nord, celui qui s’identifie comme VirtualCell sur Reddit avait d'ailleurs suivi des cours de français.
«La culture linguistique est tellement tellement belle. J'avais peur d'être une nuisance en tant que débutant. Tout le monde était étonnamment patient avec mon français, écrit-il. Les gens m’encourageaient et corrigeaient mon français. J'avais l'impression qu’ils voulaient que j'apprenne.»
En commentaire, plusieurs ont d’ailleurs tenu à saluer ses efforts pour parler français.
VirtualCell, qui affirme avoir des origines hispanophones, a aussi parlé espagnol avec des Montréalais, pour son plus grand plaisir.
Chez lui, il affirme avoir du mal à se faire comprendre lorsqu'il essaie de parler espagnol. Il soutient que Bostoniens sont souvent mal à l'aise lorsqu'il passe à l'espagnol.
«Ils sont habitués de parler espagnol seulement dans certaines communautés et non pas avec des Américains comme moi», dit-il.