Claudie Mercier sur le maquillage et les filtres: «Ce n’est pas le fun de ressembler à tout le monde» | 24 heures
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Claudie Mercier sur le maquillage et les filtres: «Ce n’est pas le fun de ressembler à tout le monde»

Image principale de l'article Claudie Mercier et son rapport au maquillage
Photomontage Marilyne Houde, photo courtoisie

«[À l’adolescence], je sentais qu’il fallait que je cache ma peau, parce que je ne voulais pas que les gens voient ma condition de peau.» 

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À l'occasion de la Journée sans maquillage, Claudie Mercier se confie à 24 heures sur son rapport au maquillage, aux filtres «beauté» et aux applications de retouche. 

Depuis que son acné a disparu, l’influenceuse ne ressent plus la même pression face au maquillage. Aujourd’hui, c’est plus son humeur du jour qui motive les coups de pinceau sur son visage que sa réflexion dans le miroir. 

Mais bien qu’elle n’a généralement plus aucun problème à s’afficher au naturel, il lui arrive encore de vouloir camoufler certains éléments de son visage. 

«Si j’ai un rash de boutons et que je suis chez moi, toute seule, ou si je vais à l’épicerie, je ne vais pas me maquiller. Mais si j’ai un tournage, je vais me maquiller, simplement pour cacher des petites imperfections», confie-t-elle en entrevue.

Des filtres qui transforment trop 

Même s'il lui arrive d’essayer des filtres, Claudie Mercier n’aime pas l’allure que ça lui donne. 

«Des fois, je teste des filtres, pour le fun, pour voir à quel point ça change ton visage et ça me fait capoter à quel point ça va amincir et lisser ton visage, affirme-t-elle. Je trouve que ça fait perdre de la beauté au visage, parce que ce n’est pas le fun de ressembler à tout le monde.» 

Les filtres Instagram ont pourtant la cote, surtout auprès des plus jeunes générations. 

Ce serait pas moins de 27% des adolescents (14 à 17 ans) et 22% des jeunes adultes (18 à 34 ans) qui trouvent acceptable de modifier ses photos sur les réseaux sociaux pour améliorer son apparence, selon un sondage Léger effectué en août 2022 pour l’organisme ÉquiLibre. 

«Il y a des filtres qui ont l’air très naturels, mais on ne voit plus les pores de peau. Ça entretient une sorte d’illusion de perfection alors que dans la réalité ce n’est pas comme ça», souligne Andrée-Ann Dufour Bouchard, cheffe de projets chez ÉquiLibre, l’organisme derrière la Journée sans maquillage. 

«Mettre un peu plus d’authenticité [sur les réseaux sociaux], ça peut aider l’ensemble de la population à avoir envie d’embarquer dans ce mouvement et de changer les normes sociales de beauté», croit-elle. 

Attention à qui vous suivez 

Claudie Mercier raconte avoir reçu beaucoup de commentaires positifs des gens qui la suivent, justement parce qu’elle ose s’afficher au naturel sur Instagram, TikTok et YouTube. 

«Ça sert à rien de regarder quelqu’un sur les réseaux sociaux et espérer lui ressembler, parce que tu ne sais pas si cette personne a modifié son corps ou son visage», insiste-t-elle. 

«C’est rendu qu'avec la technologie et les applications, c’est super facile et les gens peuvent le faire de façon hyper subtile», poursuit-elle. 

Et si les contenus que vous voyez sur les réseaux sociaux nuisent à votre estime de vous ou ne vous font pas sentir bien, Andrée-Ann Dufour Bouchard propose d’y faire un ménage. Suivre plus de personnes qui s’affichent au naturel, ça peut faire en sorte de changer le type de comptes que vous voyez défiler, ajoute la nutritionniste. 

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