Avez-vous déjà mangé des french tacos, ces «bombes caloriques addictives»? | 24 heures
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Avez-vous déjà mangé des french tacos, ces «bombes caloriques addictives»?

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Les restos qui proposent des french tacos, ces sandwichs venus de France, poussent comme des champignons au Québec. On vous prévient: vous pourriez abuser de ces «bombes caloriques addictives».

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En visite à Montréal, Maxence atterrit ce midi au restaurant Chivetos près du Parc olympique. Au lieu de commander un burger, il mise sur une valeur sûre: un french tacos au poulet. «Je prends toujours ça», dit-il. 

Originaire du sud de la France, il connaît bien cette galette de blé contenant de la viande, des frites et une sauce au fromage. «Ça a explosé il y a cinq ou six ans en France. J’aime moins ça que les kebabs, mais ça cale bien», mentionne-t-il. 

Maxence déguste un tacos français.

Photo Axel Tardieu 

Maxence déguste un tacos français.

Si de plus en plus de restaurants proposent des french tacos sur leur menu, ce n'est qu'un début: la célèbre enseigne française O’Tacos compte ouvrir au Québec 50 restaurants d’ici cinq ans. 

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150 tacos vendus par jour

Le Chivetos s’est lancé dans la business des french tacos il y a plus d’un an. 

«C’est le début de la vague, ici, en Amérique du Nord. Dans les six derniers mois, on a vu une augmentation constante de nos ventes», affirme Stéphane Chatigny, administrateur de Chivetos. L’enseigne vend en moyenne 150 french tacos par jour, essentiellement à une clientèle jeune, explique-t-il. 

La cuisine du Chivetos.

Photo Axel Tardieu 

La cuisine du Chivetos.

Au Snatch Restaurant, sur le boulevard Saint-Laurent, la copropriétaire Nora Abbar affirme vendre quotidiennement une centaine de ces sandwichs. 

«Tous les jours, on nous demande ce que c’est. Les gens sont toujours surpris de voir des frites à l’intérieur, mais c’est sûr que ça va augmenter [la demande]. On est encore dans les prémisses ici.»

La fabuleuse histoire du french tacos

Comme son nom l'indique (et le fait que son nom soit anglophone), le french tacos nous arrive de France. Bien qu’on sache qu’il est apparu au début des années 90, l'identité de son créateur et l'endroit où il a été imaginé, eux, font encore débat.  

Deux villes de l’est de l’Hexagone s'en disputent la paternité: Grenoble et Lyon. Le célèbre magazine américain The New Yorker, qui a dédié plusieurs pages à ce sandwich, désigne pour sa part la petite ville de Vaulx-en-Velin comme lieu de naissance du french tacos.

«Personne ne sait pas qui est le fondateur précis, mais les tacos français viennent de Lyon, pas de Grenoble», soutient pour sa part le cofondateur du restaurant de Grenoble O’Tacos, Patrick Pelonero, en entrevue à 24 heures

Lancée en 2007, son enseigne compte aujourd’hui plus de 300 adresses en Europe et en Afrique. 

Boeuf, poulet, porc... les recettes varient.

Photo Axel Tardieu 

Boeuf, poulet, porc... les recettes varient.

C’est en 2006 qu’il a entendu parler pour la première fois d’un restaurant populaire de Grenoble qui vendait des french tacos.

 «C’était plein à craquer et j’ai adoré le produit qui était tout nouveau. À l’époque, c'était un vulgaire sandwich qui était sur le menu des kebabs à côté des burgers», se souvient celui qui habite maintenant à Dubaï. 

Un repas... calorique

En mai, une étude de l’association de consommateurs CLCV qualifiait les french tacos de «bombes caloriques addictives». Un seul de ces sandwichs contient environ 1300 calories. C’est près de 75% de l’apport calorique recommandé par jour.

Patrick Pelonero ne cache pas avoir misé sur l'aspect cochon de ce sandwich pour en faire la promotion. 

«On a été les premiers à mettre sur les réseaux sociaux des photos de tacos croqués avec la sauce fromagère qui coule. Les gens attendaient cette transparence, explique-t-il. On reste une branche du fast-food. C’est forcément calorique. On ne demande pas aux gens d’en manger trois fois par jour.»

La plupart des restaurants proposent différentes tailles.

Photo Axel Tardieu 

La plupart des restaurants proposent différentes tailles.

Stéphane Chatigny du restaurant montréalais Chivetos conseille, lui aussi, d'en manger avec modération. 

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