Environnement de travail toxique: Jimmy Fallon accusé d’avoir des comportements imprévisibles au Tonight Show

Plus d’une quinzaine d'employés et d'ex-employés du Tonight Show accusent Jimmy Fallon d’avoir instauré un climat de travail toxique sur le plateau de son émission, rapporte le magazine Rolling Stone.
Le tempérament «imprévisible» de l’animateur-vedette du talk-show de fin de soirée aurait contribué à rendre le lieu de travail toxique.
Selon les employés et ex-employés à Rolling Stone a parlé dans le cadre de son enquête, le plateau du Tonight Show serait tendu et aurait une «atmosphère plutôt morose». Certains affirment avoir été rabaissés et intimidés par leurs supérieurs, incluant Jimmy Fallon.
«Si Jimmy était de mauvaise humeur, la journée de tout le monde était foutue», a dit au Rolling Stone un ancien employé de l'émission de NBC.
«Les gens ne faisaient pas de blagues au bureau, personne ne parlait entre eux. Il fallait vraiment se concentrer sur ce qu’on avait à faire parce que Jimmy était de mauvaise humeur et que s’il voyait ça, il allait s’emporter.»
Des crises de colère
Certaines personnes qui ont aussi indiqué qu’il était difficile de dire non à Jimmy Fallon.
«Personne ne dit non à Jimmy. Tout le monde marche sur des oeufs, en particulier les producteurs. Tu ne sais jamais sur quel Jimmy tu vas tomber et quand il va faire une crise de colère», a affirmé un ancien employé de l'émission.
«C’est dommage, parce que c’était mon emploi de rêve», a confié un autre ex-employé.
«Être auteur pour une émission de fin de soirée est le travail de rêve de plusieurs personnes, et ils arrivent dans cet environnement et ça se transforme en un cauchemar. C’est triste de voir que ça se passe comme ça, surtout quand on sait que ça pourrait se passer différemment», a-t-il poursuivi.
Sept anciens employés ont expliqué au Rolling Stone que leur santé mentale avait été affectée par leur passage au Tonight Show, expliquant qu'il n'était pas rare d’entendre les employés dire qu'il voulait s'enlever la vie à la blague. D'autres faisaient référence aux loges comme étant des «salles pour pleurer».
Tous les employés qui ont parlé à Rolling Stone ont requis l’anonymat par crainte de représailles. Plus de 50 employés et ex-employés ont été contactés par le magazine américain.