Des femmes veulent changer l'image «très homme, blanc et boomer» du golf | 24 heures
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Des femmes veulent changer l'image «très homme, blanc et boomer» du golf

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Saviez-vous qu’au Québec, seulement un quart des adeptes du golf sont des femmes? C’est pourquoi à Montréal, des femmes veulent rendre le sport plus diversifié.  

«J’ai grandi dans le golf avant de m’en éloigner parce que je ne me trouvais pas représenter», affirme la fondatrice du nouveau club social Hiatus Golf, Florence Gagnon. Avec ses membres, elle organise des parties de golf - ouvertes à toutes et à tous - pour pratiquer le sport, s’amuser et réseauter. L’initiative est menée par des femmes. 

Florence Gagnon, qui est aussi propriétaire du bar montréalais l’idéal bar & contenus et fondatrice du magazine lesbien Lez Spread The Word voudrait changer l’image «très homme, blanc, boomer» que traîne le golf. 

«Il y a encore beaucoup de travail à faire. Hiatus, c'est un projet rassembleur qui vise à rendre le golf plus accessible et plus diversifié», insiste-t-elle. 

Le golf est aussi une bonne activité physique, selon Florence Gagnon qui marche quatre heures par partie.

Photo Axel Tardieu 

Le golf est aussi une bonne activité physique, selon Florence Gagnon qui marche quatre heures par partie.

Plus de diversité dans le sport

«C'est un sport que j'aime un peu moins jouer en compagnie d'hommes», avoue Emmanuelle Dubé, présente au deuxième évènement de Hiatus, le 23 août au Centre de Golf Le Versant à Terrebonne. 

«Ce qui m'intéressait ici, c’est de jouer en compagnie de femmes. Je crois que la tolérance est beaucoup plus élevée. Les hommes deviennent impatients parce que nous, on va jouer plus de coups avec moins de rapidité», explique la quadragénaire, qui est cadre dans le domaine bancaire. 

Mais voilà que grâce à Hiatus, elle ne redoute plus le jugement des autres. 

À chaque évènement, des parties et des cours sont donnés.

Photo Carolyne De Bellefeuille 

À chaque évènement, des parties et des cours sont donnés.

Marie-Laurence Asselin, 31 ans, est une golfeuse moins expérimentée. Elle est là pour apprendre et rencontrer d’autres femmes entrepreneures dans un safe space, nous dit-elle. 

«C'est le genre d'opportunités qu'on n'a pas toujours. Des fois, les femmes sont peut-être plus gênées de parler ou de se manifester. C’est important pour nous de prendre la place, de dire qu'on est aussi hot et qu'on est aussi bonnes que les gars qui eux la prennent leur place». 

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